Cher Mozart,
(…) On néglige que l’optimiste et le pessimiste partent d’un constat identique: la douleur, le mal, la précarité de notre vigueur, la brièveté de nos jours. Tandis que le pessimiste consent à la molesse, se rend complice du négatif, se noie sans résister, l’optimiste, par un coup de reins énergique, tente d’émerger, cherchant le chemin du salut. Revenir à la surface, ce ne’st pas se révéler “superficiel”, mais remonter de profondeurs sombres pour se maintenir, sous le soleil de midi, d’une façon quie permet de respirer.
Une petite musique de nuit – Rondo Allegro