Cher Mozart,
(…) Pleurer, enfin. Depuis que j’affrontais les agonies de mes proches, je n’avais plus pleuré.
Pleurer, puis accepter.
(…) Accepter l’inévitable tristesse. Consentir au tragique de l’existence. Ne pas se raidir contra la vie en la niant. Cesser de la rêver autre qu’elle n’est. Epouser la réalité. Quelle qu’elle soit.
Tu m’offres la sagesse de dire “oui”. Etrange, ce “oui”, alors que mon siècle, ma formation intellectuelle, nos idéologies me donnent l’illusion d’être fort en opposant un “non”.
Concerto pour clarinette – Adagio